MODE D'EMPLOI

les articles s'enchaînent dans l'ordre chronologique décroissant:
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vendredi 30 novembre 2012

LE TEMPS DU PARTENARIAT ET DE LA GENERALISATION

Une vraie et grande nouvelle, attendue presque par évidence lors de l'entrée en scène pour la première fois d'une ministre du logement réellement écologiste: une consultation importante se prépare sur l'habitat participatif qui pourrait aboutir à une loi-cadre essentielle.

Une occasion unique donc pour faire partager l'idée d'Uniterre de favoriser un cadre légal en urbanisme qui pondère les règlements pour des cohabitats volontaires écologiques soigneusement accompagnés.


Rencontres nationales de l'habitat participatif... par territoiresgouv

mardi 2 octobre 2012

FONDATIONS

Probablement institué comme une évidence en son coeur, l'architecture de toute Uniterre a un centre-source de nature et d'énergie rayonnante, car c'est l'Amour d'abord en tant que force créatrice d'énergie matérielle-spirituelle qui exprime la fondation d'une Uniterre.
C'est l'Amour, en tant rayon central immanent de l'évolution depuis son origine, qui est la vertu d'un chemin pour chacune des individualités présentes permettant de s'élever (évoluer) dans une relation intelligente d'ensemble.

Il y a aussi vitalement et conjointement un centre de partage humain ouvert sur l'extérieur pour concrétiser le service et l'échange, écoute, débat créateur d'harmonie. Lequel Centre trouve son aboutissement dans une reconnaissance d'intérêt public officielle ou non. On trouve en outre les lieux de partage de matériel et de ressources usuels dans de nombreux cohabitats.

Comme l'exprimait un diagramme conçu tôt dans la reflexion d'Uniterre, cette "note" de chaque communauté trouve son accord de résonance juste avec l'ensemble des autres "notes" qui identifient chaque Uniterre d'une région; puis l'ensemble de ces accords crée lui-même un ensemble plus vaste en harmonie d'activités à l'échelle du territoire national et enfin européen, puisque l'Europe harmonieuse est un projet concret, d'ores et déjà souhaité et expérimenté dans la douleur depuis 60 ans.

Une gouvernance non plus dominatrice mais féconde de la communauté européenne dans son ensemble peut s'inspirer à terme du développement constituant des Uniterre:
- qui est centrale mais non exécutive pour l'élection et la veille constitutionnelle d'un dessein humain commun et d'une fondation inviolable des piliers d'autonomie / volonté / responsabilité confiés à chacun dans son désir de servir un bien collectif reconnu commun au départ de chaque Uniterre.
- qui est pyramidale pour la seule sagesse et la justice de l'harmonie commune, mais profondément libre et participative dans l'auto-évaluation de chaque communauté locale à la qualité et la nature de la note qu'elle entend faire grandir.
- qui confie à chaque nation de rester, sous sa veille constitutionnelle, le gardien des lois essentielles et peu nombreuses adaptées à la gestion désintéressée des services communs (transports, réseaux, police de paix et justice, etc..).

- une gouvernance en fin de compte qui est: facilitation et non contrainte, déploiement de la plus infime parcelle de bonne volonté et non contraction dans la peur du manque et l'oppression des moyens, ascension constante dans l'ouverture de conscience par l'éducation et le don de soi partagés.

Il y a cinq collèges d'habitants à envisager, pour une gouvernance inventive et une activité féconde:
- des "maîtres d'œuvre", concepteurs, ingénieurs, chercheurs, artistes, penseurs
- des "maîtres d"ouvrage", bâtisseurs, organisateurs, pilotes, entrepreneurs
- des "personnes ressources" hors des contraintes des autres collèges amenant le recul d'une vision marginale.
- des "transmetteurs", messagers, relieurs, commerçants éthiques et passeurs, enseignants
- des "nourrisseurs", artisans, acteurs, faiseurs, agriculteurs, éleveurs, véritables piliers de vie de la communauté.

Pour tous, l'art d'être est le vecteur d'évolution de leur activité.
La beauté, la recherche de son expression d'amour.
La seule ligne de justice tendue en permanence, est l'économie des productions, la nécessité des besoins, le partage des ressources.
Dans la conscience décisive qu'aucune forme corporelle, émotionnelle ou mentale ne doit accaparer la force d'évolution de l'esprit ouverte sur l'univers et l'infini.
Nos produits et nos actes doivent bien plutôt danser et jouer avec le jeu d'élévation de cette force, sans la confondre avec la nécessaire précipitation de nos pensées dans la matière, mais tentant bien au contraire d'élever aussi cette matière vers plus d'esprit.

Chaque habitation est clairement indépendante, mais cherche plutôt la forme de l'appartement-maison que celle de la maison isolée, qui peut cependant avoir ses raisons d'exister. 80 m² est le noyau de surface habitable raisonnée pour une famille de 3. S'y rajoute autant de chambres nécessaires que d'enfants d'environ 7 ans. Puis des espaces de travail si les activités sont exercées dans la communauté.

L'indivision du terrain est la règle constitutionnelle d'"Amour" de la propriété. Elle s'étend spécialement à celle des appartements/maisons s'ils sont en gestion locative, pour ouvrir de fait à la possibilité d'un habitat beaucoup plus libre, nomade et partagé à travers les différentes Uniterres, dès lors qu'on se sait logé en toute sécurité de durée, tant que la nécessité ou volonté de partir n'est pas arrivée.

La construction cherche avant tout et partout, comme ceux qui l'habitent, l'harmonie dans la tension créatrice des diversités.
Les toits sont d'abord conçus comme une arche filtrant les forces destructrices du dehors et rassemblant celles réparatrices et créatrices au dedans. Ils peuvent être aussi des jardins où les terrasses enchevêtrées entre les étages sont autant de regards différents tournés vers de multiples directions.
Les escaliers symbolisent l'évolution de la vie et sont conçus comme tels sur des formes en mouvement.
Les matières hormis celles des réseaux et d'objets technologiques écologiques encore à inventer, sont intégralement et sans exception saines et issues d'une transformation économe de matériaux naturels proches (paille, terre, bois, pierre, gravier). La main d'oeuvre participative est clairement convoquée pour achever les parties les plus artistiques et manuelles.
La beauté évidente simple et pure, non dénuée de prouesse si seulement elle est incluse à la fois dans une fonction (économie/utilité) et aussi (beauté/transversalité) dans un sens de synthèse et d'analogie avec ce qui relie les procédés vivants de la nature à ceux pensants de l'humain, est la ligne décisive de chaque construction Uniterre, impliquant nécessairement la participation de personnes évaluées comme capables d'une telle conception, avec un(e) architecte de métier et/ou d'expérience en personne de synthèse.

La taille d'une communauté Uniterre, s'adapte à son terrain et aux bâtiments de départ éventuellement existants.
Elle peut être vaste jusqu'à accueillir une terre (extérieure au regroupement d'habitation qui cherche une juste densité) pour une production agricole intégrée (Amap par exemple) ou bien réduite à un ilôt de ville existant par exemple, si les fondements de départ (centralité, présence d'une nature "source") y sont possibles, par démolition partielle ou complète de constructions le cas échéant.

Peu importe les moyens de chacun, peu importe ses actes ou ses attachements passés, peu importe sa race, sa religion, son origine ou son éducation si la sélection "naturelle" d'un noyau de rencontres l'a amené ici pour trouver une place d'intelligence et responsabilité et dire oui à un regroupement, non d'intérêts individuels même coopérants, mais à une synergie ouverte de service pour agir et faire exister le bien collectif.

L'heure est venue de préparer notre célébration naturelle du ciel et de la terre, dans la seule autorité de notre axe intérieur, et de l'incarner dans un habitat dense interagissant avec le réel, faiseur de beauté et guérisseur des divisions maladives, avec soin de porter à chacun cette fondation nouvelle pour bâtir la cité et trouver sa place, sa vocation de service pour le bien commun.
Uniterre se prépare comme un projet de synthèse, un projet de citoyenneté responsable, libre et infusée dans chaque parcelle du présent.
Que le temps du pardon commence et celui de la séparation se termine.
Que les ennemis ni de droite ni de gauche, ni de race ni de culte, mais bien de division du ciel et de la terre se montrent, quand la relation de chaque ouvreur de l'avenir aura assemblé une porte pour l'humanité que les accapareurs du monde voudraient ne surtout pas voir s'ouvrir, et la leur se fermer...

Bel hiver de méditation avant le Printemps.



lundi 1 octobre 2012

LE TEMPS DE LA SYNTHESE

Cinq ans auront-ils été finalement si longs pour arriver à la synthèse de deux projets d'union des bonnes volontés qui ne peuvent que naître en se fécondant l'un l'autre ?
Le premier, Uniterre, pensant l'horizontalité d'une communauté responsable sociale et créatrice, implantée au coeur même de l'activité humaine.
Le second, Fraternité citoyenne, pensant la verticalité d'un sens de vivre constituant, base d'un nouvel influx de gouvernance

Ainsi un projet Humain entier se dessine aujourd'hui qui est désormais la graine d'une réelle transformation de notre Habiter commun, libre, créateur et fraternel.

Le principe ouvert et responsable de l'Uniterre se confirme.
Il se verticalise dans un sens de vivre constituant qui lui épargne des surlongueurs de statut inutiles.
Ne vaut en fait, dès l'origine, pour fondation de l'Uniterre que la reconnaissance de QUATRE piliers constitutionnels de gouvernance et un CINQUIEME quintessence des autres.
- la conscience en soi, indépendante et responsable, d'une verticalité évolutive sur l'infini et qui nous libère de l'attachement inconsidéré à une quelconque forme matérielle ou mentale passagère : l'indivision du terrain non bâti est la première règle de copropriété témoin de cette conscience acquise. La richesse ou la pauvreté de moyens financiers ne sont pas un critère: c'est la bonne volonté de participer à l'intérêt collectif qui est le vecteur central.
- l'Art comme vecteur de la Beauté d'agir de chacun: c'est la cohabitation "citoyenne" et impliquée qui fait que chaque habitant a trouvé sa place dans un métier/activité et en apporte le meilleur de sa pratique autant à l'intérieur qu'à l'extérieur pour un service commun.
- Une science ou partage des connaissances éclairée, responsable du vivant et de l'intérêt général, participative par l'évaluation entre pairs et garantie par la révision constante de son Savoir au travers des retours d'expérience de l'évaluation, capable d'entendre les avis minoritaires porteurs de progrès.
- Un déploiement vers l'extérieur financé par une association humanitaire de genre nouveau informant et diffusant la méthode de constitution de ce mode de cohabitat actif, incarné et fécond, où chacun peut trouver l'occasion de trouver sa place, de se prendre en charge et d'assumer sa part de beauté dans le cercle d'une culture et d'une éducation partagée toujours plus ouverte et inclusive.
- Enfin, quintessence des quatre, une synthèse musicale de toutes les Uniterres à travers une organisation territoriale vivante et libératrice, permet l'évolution et le "voyage" de tous les courants de communauté à travers l'étendue de leurs implantations, permettant d'assembler à terme une conscience citoyenne réellement planétaire.

mardi 20 octobre 2009

L'HEURE DE L'ACTION (pas encore...)

Les obstacles devant la lente construction du travail associatif semblent éternellement s'accumuler..
Mais ce n'est là que l'envers d'un miroir ou de l'autre, malgré l'apparence d'un éternel recommencement, un lent tissage se crée entre les esprits humains pour l'acceptation d'un équilibre meilleur et ardemment souhaitable entre le corps et l'esprit.
Où les hommes doivent enfin sortir du matérialisme brut ou du spiritualisme religieux et comprendre qu'ils ne sont ni l'esprit (la Vie, qui la possède ?), ni le corps (la Terre, qui la possède?) mais le MILIEU, LE CHEMIN, LA VOIE qui les unit.

Aujourd'hui, je conçois un temps d'action et de diffusion nécessaire pour le projet UNITERRE.
En effet, la nouvelle étape de densité urbaine au nom de l'écologie que décrivait initialement mon blog rentre en phase active et nécessite que tout soit tenté pour suppléer à l'impasse de ce nouvel antagonisme "dense-vierge".
Dernière aberration: Marseille reconquiert ses friches pour l'urbanisation, alors que nombre de celles-ci avaient pu être régénérées entre-temps pour l'agriculture "citoyenne" et partagée type Amap, jardin communautaire ou autre..
Une relative liberté de temps devrait me permettre d'ouvrir donc cet espace. A suivre...

Uni-terre est un visage de ce chemin MEDIAN, car il n'oppose plus les éternels combattants du "bien" et du "mal", de la nature sauvage et de la cité macrophage, etc.. mais donne une porte concrète parmi d'autres, possible dans un cadre institutionnel particulier, pour commencer un vrai travail de CONFIANCE envers l'humain autonome et responsable, capable de se fédérer pour gérer lui-même l'aménagement territorial dans les plus exigeantes conditions que l'équilibre du vivant réclame.

jeudi 15 mai 2008

CELLULE AMAP - TERRES AGRICOLES

Dans le cadre de l'AMAP fonctionnant sur la commune du Beausset, une cellule de travail est organisée pour rechercher activement des terres agricoles disponibles et accessibles sur place, plutôt qu'à Hyères comme c'est le cas actuellement.
L'idée est de faire appel autant à des partenariats locaux usuels, qu'à une solidarité nationale sous forme de fonds destinés à ces acquisitions.

Le cadre de cette recherche sera aussi celui des premiers contacts concrets d'UNITERRE, un an après le départ du projet.

jeudi 12 avril 2007

NOTE DE SYNTHESE Avril 2007

A lire UNITERRE, on peut chercher ce qui sépare son projet des expériences alternatives d'écovillages, communautés solidaires, coopératives foncières..
J'ai d'abord besoin de répondre, qu'on peut douter franchement de la cohérence d'un projet, voulant rendre le sens de l'observation analogique à notre intelligence analytique surdéveloppée, s'il n'était qu'un de plus à croire qu'il a tout inventé!
Rien n'est nouveau et heureusement...
C'est parce que tout existe déjà, mais de façon divisée, fractionnée, révoltée parfois, que ce projet peut envisager une solution fédératrice, capable de mutations de société plus générales.
Les expériences alternatives - comme le blog vous le raconte dans ses premiers articles - sont une inspiration essentielle, les marches acquises avant une entité d'urbanisme, l'UNITERRE, non pas traitée comme un nouveau cas isolé et expérimental MAIS accessible au plus grand nombre selon une adaptation de la législation qui incite à cette cohabitation fraternelle malgré la complexité actuelle des formes de vie et d'habiter de la société.
On peut alors se demander ce qui incitera les citoyens à faire ce qu'une minorité originale a expérimenté dans des formes contradictoires pas toujours harmonieuses.

L'AMAP est le meilleur début de réponse à ces doutes, car d'ores et déjà nombre de citoyens d'horizons très variés adhèrent à ce renouveau écologique de la production/vente de proximité. Et participent de leurs propres terres parfois à la constitution du patrimoine foncier nécessaire aux cultures des produits mis en vente.
Mais bien d'autres expériences (SEL, Jardins voisins, jardins d'insertion,..) réussissent à s'insérer réellement dans la vie locale pour retrouver cette notion du "voisinage fraternel".

N'est-ce pas l'intérêt de la diversité et de la nouveauté des intelligences d'apporter ici maintenant pour toute forme d'activité - non plus son doute autiste comme on l'a fait jusqu'ici du dérèglement climatique - mais son lot de créativité et de juste harmonie, communication, civilisation au sens accompli ?

A condition que l'Etat, les élus, la société, ses statuts intégrent ce nouvel engagement possible et lui donnent une forme accessible à une adaptation de la société entière.
C'est l'urgence du péril planétaire qui rendra - ou pas - la généralisation de cette forme d'habiter, conjoncturelle...